Devis assurance auto jeune conducteur

Auteur : La rédaction Devis Assurance Auto     -     Mise à jour : 1019 jour(s)
Devis assurance auto jeune conducteur

Dans le jargon des assureurs, l’appellation « jeune conducteur » englobe différents profils. Leur point commun est qu’ils sont associés à une sinistralité et à un risque plus élevés, qui justifient l’application d’une tarification moins avantageuse. Il existe heureusement des astuces pour payer moins cher son assurance auto pour conducteur novice.

Qu’est-ce qu’un jeune conducteur ?

Lorsqu’ils parlent de « jeune conducteur », les assureurs ne font pas référence à l’âge de ces derniers, mais à leur expérience au volant. Ainsi, le terme, bien que non explicité par le Code de la route ou celui des assurances, désigne les automobilistes répondant à l’un des critères suivantes :

  • ayant moins de 3 ans de permis de conduire, même s’il est senior,
  • n’ayant jamais assuré de voiture à leur nom ou n’ayant jamais figuré sur le contrat d’assurance des parents ou du conjoint depuis au moins 3 années consécutives,
  • ayant conduit un véhicule de fonction au cours des 36 derniers mois sans être mentionné sur la police d’assurance,
  • ayant repassé l’intégralité des épreuves après annulation de leur précédent permis de conduire.

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Pour couvrir le risque associé à ce statut, les assureurs réclament une cotisation majorée à ces assurés avec l’accord des pouvoirs publics. En outre, l’arrière du véhicule des « jeunes » conducteurs doit comporter le macaron A pour « Apprenti » afin que les autres automobilistes puissent les identifier facilement durant toute la période probatoire.

Comment choisir une assurance auto pour les jeunes conducteurs ?

Outre le fait d’être un jeune conducteur avec peu ou pas d’historique, et éventuellement un bonus ou un malus, les facteurs suivants peuvent faire grimper ou baisser le montant de la facture :

  • La ville de résidence : déménager pour économiser quelques euros sur l’assurance auto.
  • Les caractéristiques de la voiture : marque, modèle, puissance fiscale, âge, valeur. Un véhicule assez âgé dont la cote à l’Argus est basse, ou plus récent, mais peu puissant et sans trop d’options, est préférable pour diminuer la cotisation.
  • La formule : l’assurance au tiers est la plus économique, mais il peut être judicieux de la compléter avec une garantie assistance en cas de panne, ou une prise en charge pour le conducteur victime de dommages corporels.
  • L’usage de la voiture : trajets privés ou professionnels ou mixtes, lieu de stationnement. Si le véhicule est garé sur la voie publique ou dans un parking collectif ouvert, il est conseillé de prendre les garanties vols et bris de glace, voire une formule tous risques pour un véhicule d’une valeur conséquente.

Enfin, certains assureurs proposent des offres spécifiques à des tarifs très compétitifs comme l’assurance auto étudiant ou l’assurance auto au kilomètre pour les petits rouleurs.


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Pour trouver une offre répondant à ses critères, la solution la plus simple et la plus rapide consiste à recourir à un comparateur d’assurance auto en ligne. Il suffit de remplir le formulaire prévu à cet effet pour lancer la recherche. Cette démarche évite d’avoir à faire le tour des compagnies via leur site, par téléphone ou physiquement pour demander un devis d’assurance auto pour jeune conducteur, en renvoyant à chaque fois les mêmes informations. Dès que la liste des offres susceptibles de convenir s’affiche sur son écran, le futur assuré n’a plus qu’à sélectionner le contrat qui lui semble le plus intéressant et à entrer en contact avec l’enseigne ou l’agence qui le propose.

Comment payer moins cher l’assurance auto jeune conducteur ?

Lorsqu’un « jeune conducteur » veut souscrire à une assurance auto à son nom pour la première fois, il se voit appliquer une surprime par rapport au tarif standard réservé aux automobilistes aguerris. Si la majoration est inévitable, il existe des astuces visant à en réduire le taux.

  • Suivre un stage de conduite post-permis organisés par les auto-écoles, des associations ou des organismes spécialisés labellisés par l’État, ou encore passer par la conduite accompagnée avant l’apprentissage classique afin de réduire le niveau de risque considéré par les assureurs.
  • Pour ceux qui ont fait de la conduite accompagnée avec leurs parents avant de décrocher le permis, s’adresser à l’assureur de ces derniers afin de bénéficier d’un tarif préférentiel.
  • Commencer par se faire inscrire comme conducteur secondaire sur le contrat d’assurance auto des parents gratuitement ou moyennant une petite majoration pour bénéficier de déduction lors d’une souscription future en tant que conducteur principal.
  • Opter pour un véhicule standard de faible valeur et peu puissant, voire de deuxième main, plutôt qu’une voiture grosse cylindrée flambant neuve, sans compter que l’assureur risque de refuser de la prendre en charge.
  • Choisir judicieusement sa formule afin d’être suffisamment protégé, sans payer plein pot. En plus des garanties basiques, il est possible de prendre les garanties optionnelles comme le dépannage 0 km (devant chez soi), le prêt d’un véhicule de remplacement pendant la réparation de sa voiture, etc.
  • Augmenter le montant de la franchise : pour mémoire, il s’agit de la somme non remboursée par l’assureur en cas de sinistre, et qui doit être prise en charge par le client.
  • Adopter une conduite responsable qui non seulement contribue à la sécurité de tous, mais permet, dans le cadre d’un contrat « Pay how you drive », de profiter d’un tarif réduit lié à un bon comportement au volant.
  • Pour les sinistres mineurs (rayures sur la carrosserie, casse d’un feu), en cas d’accident responsable, mieux vaut tenter un règlement à l’amiable avec le propriétaire du véhicule endommagé. Cela évite une déclaration à l’assureur et l’application d’un malus qui alourdira la prime à l’avenir. Pour autant, dans l’éventualité d’un litige ultérieur, la rédaction d’un constat amiable avec l’autre conducteur reste indispensable afin de garder une trace officielle du sinistre.

Quel est l’impact de la conduite accompagnée sur les jeunes conducteurs ?

Avoir fait de la conduite accompagnée signifie que le jeune conducteur possède déjà une certaine expérience, même s’il n’a pas encore le statut de conducteur confirmé. Dans la mesure où le risque est considéré comme moins élevé, la surprime qui lui est appliquée est divisée par deux dès la première année de souscription. Pour la deuxième année, elle ne représente plus que 25 % du tarif de base au maximum et au début de la troisième année, elle est plafonnée à 12,5 %. À partir de la quatrième année, sous réserve que l’assuré ne soit pas à l’origine d’un sinistre, la majoration disparait.

Par ailleurs, grâce à la conduite accompagnée, l’assuré n’est tenu d’apposer son macaron d’apprenti à l’arrière de la voiture que pendant 2 ans au lieu de 3. Cette période probatoire raccourcie permet aux novices d’accéder plus rapidement à un contrat classique sans surprime, et de réaliser ainsi des économies non négligeables.

Les compagnies recommandent aux jeunes de se lancer en conduite accompagnée sur la route dès lors qu’ils atteignent l’âge minimum requis. Plusieurs d’entre elles ne facturent aucun frais supplémentaire pour les enfants de leurs assurés, qui sont directement intégrés au contrat de leur parent.

Quelles sont les garanties d’assurance auto pour jeune conducteur ?

Comme tous les automobilistes, les jeunes conducteurs peuvent se tourner vers une assurance adaptée à leurs besoins (caractéristiques du véhicule, usage) et à leur budget. Les assureurs leur proposent trois principaux types de formules :

  1. L’assurance au tiers : elle se limite généralement à la garantie responsabilité civile, qui ne prend en charge que les dommages matériels et corporels causés à autrui par l’assuré dans le cadre d’un accident responsable. Toutefois, certaines enseignes y ajoutent la protection juridique automobile et une assistance 24 h/24, 365 jours/an. Cette protection minimale obligatoire est également la moins chère.
  2. L’assurance intermédiaire ou au tiers étendue : elle prend en charge d’autres sinistres courants (vol, bris de glace, incendie/explosion) et peut être personnalisée avec des garanties complémentaires pour les incidents exceptionnels (attentats, catastrophe naturelle ou technologique). Le montant de la prime varie en fonction des garanties incluses.
  3. L’assurance tous risques : c’est la couverture la plus complète et la plus couteuse, elle protège les tiers et l’assuré pour tous mes dommages, que l’accident soit responsable ou non.

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Quel est le coût d’une assurance auto jeune conducteur ?

Du fait de leur inexpérience, les 18-24 ans sont considérés comme la tranche d’âge présentant le risque le plus élevé au volant. Cette sinistralité supérieure entraine l’application d’une majoration sur les tarifs standards.

Néanmoins, afin d’éviter les abus, l’État limite la facturation d’une surprime aux 3 premières années d’assurance. Ainsi, la pratique est encadrée par les dispositions de l’article A.335-9-1 du Code des assurances. En voici le détail :

  • Durant la première année d’assurance, la majoration ne peut dépasser le double du tarif de référence.
  • À partir de la deuxième année, la surprime est réduite de 50 % si aucun accident engageant la responsabilité de l’assuré n’est survenu, et elle tombe à 25 % pour la troisième année.
  • En l’absence de sinistre pendant les trois ans, ce surcout est complètement supprimé.

Le même texte précise les modalités de cumul de la surprime d’assurance avec les majorations applicables en cas de malus, d’accident en état d’ébriété, de délit de fuite après accident. La cotisation réclamée à l’assuré ne pourra cependant dépasser 400 % du tarif de base.

Au cours de cette période probatoire indispensable pour valider l’obtention du permis de conduire, seulement 6 points sont attribués aux jeunes conducteurs, soit deux fois moins que les automobilistes confirmés. Par ailleurs, ces derniers doivent se plier à des règles plus strictes, avec un seuil de tolérance avant l’infraction plus faible en matière de limitations de vitesse, d’alcoolémie au volant…

Enfin, certains assureurs se réservent le droit de refuser d’assurer certains types de véhicules conduits par de jeunes conducteurs, ou se limitent à une garantie « au tiers ». C’est notamment le cas des modèles très puissants ou haut de gamme, dont la réparation coute logiquement beaucoup plus cher que les autres.

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